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le blog de l'abbé christian
9 décembre 2006

accueillir celui qui vient

Comment vous viendrait-il d’accueillir le Christ?

    Cette période du temps de l’Avent dans laquelle nous sommes entrés, nous permet, notamment à travers la liturgie, de trouver quelques éléments de réponse.
    Tout d’abord une attitude de vigilance est nécessaire. C’est une première disposition pour observer les signes du ciel. Un regard averti permettra de se rendre compte que Dieu n’a pas déserté cette terre. « il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles » … « tenez vous sur vos gardes ».
    Avec Jean Le Baptiste dès le deuxième dimanche nous serons invités à  une vraie conversion pour accueillir Celui que Dieu envoie sauver son peuple de ses péchés et de ses errements. Dieu lui même par ses prophètes annonce sa venue au milieu de son peuple, il faut alors, d’urgence, préparer le chemin du Seigneur.
    Les troisième  et quatrième dimanche nous inviteront à entrer dans la joie car ce jour de notre salut approche. Les chrétiens se reconnaissent dans le souci qu’ils ont à communiquer cette joie de croire. L’Eglise offre comme modèle l’humble attitude de la Sainte Famille.  « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi? »

    La préparation à la fête de Noël doit être pour nous l’occasion  de redécouvrir l’intérêt d’une telle fête. Loin des fastes somptueux, des cadeaux en tout genre, l’idée ne serait-elle pas, d’abord, de se mettre à l’écoute des prophètes. Je vois pour ma part un intérêt particulier à écouter ce que l’étranger a à nous dire : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ». C’est vraiment à la manière dont nous nous accueillons les uns les autres que nous pouvons dire que nous serions à même d’accueillir le Christ.
    Les chrétiens se savent citoyens des cieux et de modestes pèlerins sur cette terre qui nous offre simplement l’asile de quelques années. Le droit du sang et le droit du sol n’offrent pas automatiquement la citoyenneté du Royaume des Cieux. C’est le cœur, la foi et les œuvres qui introduisent la possibilité pour tout homme d’accéder à cette citoyenneté.
    Le Christ, au moment de son Incarnation, rejoint un monde qui s’est plus ou moins préparé à l’accueillir. L’Evangile nous dira comment cet accueil s’est fait. « Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas accueilli ». Le peuple élu lui-même est incapable de reconnaître le Christ en cet enfant né à Bethléem dans les conditions que l’on sait.
L’Evangile, cependant, relève les nombreux témoignages  de ceux qui, un jour, sans s’y être préparés, se sont laissés rejoindre par Jésus et l’ont reconnu Fils du Très haut. . Pour eux comme pour bien d’autres depuis lors, l’étranger qu’ils accueillent est un frère à qui ils doivent du respect et de l’amour.
    Puissions-nous laisser une place pour l’étranger dans notre Noël cette année.

      Abbé Christian Le Meur

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